Cécile Larher grandit en Bretagne jusqu’à ses dix-huit ans avant de partir découvrir de nouvelles réalités en Angleterre, en Italie, à Paris puis à Marseille où elle réside désormais. De son enfance côtière, elle garda un attachement très fort à la mer et à son éternelle danse avec la lumière. Elle en conserva également la douceur, mêlée à une certaine mélancolie dont elle cherche encore l’origine.
Elle travailla dans le marketing avant de devenir photographe, et bien qu’il lui apparût aujourd’hui évident, son chemin vers la photographie fut tortueux. De cette autre vie, elle garda la nécessité de raconter des histoires qui transportent et qui chavirent.
Elle découvrit sa passion pour la photographie à travers sa pratique argentique, davantage alignée avec son caractère lent et contemplatif. Convaincue de la nécessité de réinventer notre rapport au temps, elle s’efforce de révéler les différentes nuances qui composent nos quotidiens. Elle signe son travail The Cecilium, un pseudonyme qui permit longtemps
à cette adolescente introvertie et facilement ébranlable, oscillant entre la quête d’anonymat et celle de reconnaissance, de s’exprimer plus librement. Les œuvres exposées dégagent une poésie envoûtante, transfigurant des images du quotidien en symboles.
